“Ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité: cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.” Al-Maidah, verset 8.
Biram Ould Abeid, activiste de renom, friand de diatribes virulentes contre les institutions de l’Etat et les symboles traditionnels de la société, est arrêté et placé sous mandat de dépôt suite a une altercation avec des éléments de la police nationale au sujet d’une affaire ou deux jeunes filles mineures seraient victimes d’esclavage, d’après les allégations de son organisation IRA-Mauritanie.
Mauritania Projet conseillent aux autorités judiciaires de traiter cette affaire avec la diligence requise et d’offrir aux inculpés les garanties juridiques en vigueur dans les grands pays de droit. La Justice doit dire le dernier mot et la loi appliquée dans toute rigueur. On ne le répétera jamais assez : l’impunité est la pire des formes d’injustice. Sa prévalence dans le pays est une source de grande inquiétude pour l’ordre et la stabilité non seulement des institutions de l’Etat mais aussi de la société dans son ensemble. L’impunité est un appel à la récidive et une invitation pour les victimes de se faire justice eux-mêmes.
Mauritania Project rappelle que les pratiques esclavagistes ont été identifiées et criminalisées par une loi de 2007, qui de l’avis des militants des droits de l’homme est juste et corrige les lacunes qui existait auparavant dans le dispositif juridique d’éradication de l’esclavage dans notre pays. Le terrain de lutte dans ce domaine n’est plus la politique, ni a fortiori la rue, mais la loi, la réalité de son application et sa vulgarisation à l’échelle populaire pour que les citoyens prennent conscience des changements introduits. Le reste procède d’une tactique dangereuse déjà expérimentée dans notre pays ou l’aspiration légitime pour l’émancipation et la justice est détournée à des fins sectaristes par des activistes sans scrupules peu conscients de la gravité de leurs actes. Une situation qui peut dégénérer a tout moment avec les conséquences qu’on connait sur la paix civile et le respect des droits de l’homme. Les drames de 1989-1991 dont les plaies ne se sont pas encore cicatrisées doivent rappeler à tous le danger des luttes sectaires et l’exigence pour les activistes d’inscrire leur combat dans le cadre institutionnel.
Mauritania Project appelle les partis politiques et les organisations de la Société Civile à œuvrer pour la consolidation de l’Etat républicain et à rejeter toutes les formes de sectarismes qu’elles soient de sens tribal, ethnique ou social. Les Mauritaniens doivent apprendre et s’éduquer à vivre ensemble avec leurs différences qui même si elles représentent des défis n’en sont pas moins porteuses de richesses.
Mauritania Project
Washington DC
La justice ne se fait pas à la télévision ni sur les ondes des radio d'un soit disant Etat de Jsutice. Tous le monde sait qui est qui dans cette Mauritanie la, et tous nous savons que les pratiques esclavagistes sont monaie courante partout en Mauritanie. ALors de grace, il faut avoir le courage et la rectitude d'appeler un chat un chat. Le drame en est que les Mauritaniens n'ont pas appris leur leçon de 1989-1991. Avec les Haratine les chose risque de prendre une tournure comparable a celle du Rwanda. A force de mépriser, Subjuguer, Oppresser et marginaliser, Les damnés de la terre risque de réagir et ils vont le faire tôt ou tard. A bon entendeur Salut!
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